Refusé en master à l’université : que faire en cas d’avis défavorable ?

« J’ai ma licence… et après ? » si un master à la fac semble être la suite logique, ce n’est pas toujours l’option la plus évidente. Avis défavorable, licence qui ne permet pas d’accéder au master choisi, la question de l’orientation scolaire est parfois compliquée en bac+3.
Étant donné la capacité d’accueil limitée des masters en université, depuis la rentrée 2017, les comités d’admissions ont mis en place un processus de recrutement. Il n’est donc pas rare de se voir refuser l’entrée en master après l’obtention d’une licence. Cet « avis défavorable » peut être vite déprimant, mais heureusement, il existe d’autres solutions pour atteindre un niveau bac+5 !
Poursuivre ses études en alternance dans une école quand on est refusé en master
Se tourner vers une école d’enseignement supérieur est une solution pour un étudiant ayant fait un bac+3 à la fac et qui se voit refusé en master. Si le prix peut être un frein, il ne faut pas oublier que la plupart des formations niveau bac+5 sont accessibles en alternance, en contrat d’apprentissage et en contrat de professionnalisation : ce sera donc l’entreprise qui financera les frais de scolarité !
Les écoles privées proposent en général un cursus plus professionnalisant que la fac qui favorise l’insertion dans la vie active après l’obtention du diplôme. L’IIM a l’avantage de proposer des cursus pluridisciplinaires, qui peuvent donc correspondre avec une grande variété de licences. Il est aussi possible de faire une prépa mastère en un an, pour les étudiants ayant une licence sans lien avec le digital.
L’IIM confère des diplômes de niveau de classification RNCP 7 donc reconnus par l’état, qui correspondent à un niveau master bac+5. Ces mastères sont accessibles après un bac+3 à la fac, sur dossier.
Demander un recours auprès du rectorat après un avis défavorable en master
La solution de recours pour les étudiants refusés en master : se faire accompagner dans ses démarches d’orientation scolaire auprès des services rectoraux via le portail du site trouvermonmaster.gouv.fr. Ce site répertorie tous les masters des universités françaises, avec les UFR de formation, les mentions et les capacités d’accueil. Attention cependant, pour accéder à ce service, il y a plusieurs conditions :
Quelles sont les conditions pour accéder aux services rectoraux en cas de refus de master ?
- Faire la demande dans un délais de 15 jours après avoir reçu les avis défavorables
- Avoir postulé dans au moins 5 mentions de master
- Avoir candidaté au moins à deux établissements différents
- Avoir candidaté à des masters dans le même domaine que sa licence
Le rectorat, après avoir pris en compte le projet professionnel de l’étudiant, fera trois propositions, dont au moins une dans son établissement scolaire d’origine. L’étudiant aura ensuite de nouveau 15 jours pour adresser sa réponse. À noter qu’une sélection se fait directement via la plateforme, il s’agit plus d’un répertoire à masters.
Faire une année de césure pour développer ses compétences
Faire une année de césure ne signifie pas « perdre une année » ! Au contraire, une année de césure permet de se poser, de faire le point et de prendre du recul sur son orientation scolaire. C’est l’occasion de sortir du cadre de la fac pour découvrir d’autres univers, notamment le monde du travail. Exercer un petit boulot permet de se rendre compte de ce qu’on aime ou pas dans le cadre du travail, ce qui sera d’une grande aide dans l’orientation professionnelle. Il est aussi possible de s’inscrire en licence à la fac uniquement pour obtenir une convention, pour alors faire un stage dans le secteur souhaité pour le master.
Faire une année de césure, c’est surtout l’occasion de se concentrer sur ses projets personnels, et ainsi développer de nouvelles compétences, qu’elles soient techniques ou personnelles. Les licences en France ont en effet le désavantage d’être très cloisonnées, ce qui limite les choix en master. Entamer un projet personnel est une solution pour se spécialiser dans d’autres domaines, et augmenter ses chances d’être admis en master l’année suivante.
Apprendre à se servir de la suite Adobe, créer du contenu sur les réseaux sociaux, tenir un blog, réaliser un court métrage, tant de projets qui pourront permettre à l’étudiant de développer de nouvelles compétences techniques qu’il pourra mettre en avant sur son CV pour postuler au master de son choix.
Partir à l’étranger est aussi une option pour apprendre une nouvelle langue et s’imprégner d’une culture différente. L’occasion de créer un compte Instagram, comme des milliers de français à l’étranger ou en Erasmus, pour partager son expérience et apprendre la stratégie social media : un vrai plus pour un étudiant qui cherche un master en communication digitale !
Enfin, pourquoi ne pas tenter l’entrepreneuriat ou la freelance ? Beaucoup d’étudiants profitent d’une année de césure pour monter leur propre boîte ou devenir travailleur indépendant. Que le projet soit concluant ou non, cela sera de toute manière une excellente expérience à présenter lors de l’admission en master.
Intéressé(e) par un mastère niveau bac+5 dans le secteur du digital après une licence ? Retrouvez tous les programmes sur le site de l’IIM Digital School.