2 étudiantes de l’IIM obtiennent le PVT et partent en stage de fin de cursus à Montréal au Canada

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Julie Maheut et Aurélie Cabon sont en 5ème année du Mastère Manager de la communicatino numérique de l’IIM. Elles ont réussi à obtenir un Permis Vacances Travail, le fameux PVT et ont ainsi pu partir au Canada faire leur stage de fin de cursus dans l’agence WeMakeCustom à Montréal. Julie et Aurélie témoignent ici de leur expérience outre-Atlantique.

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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots toutes les deux ?

Aurélie :

Je suis arrivée en première année de Bachelor à l’IIM et j’ai choisi de me spécialiser en web. Durant ces 5 années j’ai appris à gérer une équipe, analyser différentes stratégies web, répondre à des appels d’offres, rédaction de business plan, etc.

Il y a quelques mois, avec Julie on a créé un blog sur l’attente du PVT Permis Vacances Travail qui a fait le buzz.

Du coup, je suis aussi référente sur l’immigration canadienne via les réseaux sociaux.

Finalement, si je devais résumer la situation je suis « Manager de la communication numérique ascendant Community Manager ». Plus sérieusement, cette expérience m’a beaucoup appris sur les stratégies des réseaux sociaux.

Julie :

J’ai commencé mes études avec un DUT Services et Réseaux de Communication, qui est une formation en deux ans, spécialisée dans le domaine du multimédia, puis avec une licence Création Multimédia, avant d’entrer à l’IIM en quatrième année.

Au cours de mes études, j’ai eu l’occasion de travailler sur de nombreux projets réels, aussi bien sur la réalisation de sites internet que sur des appels d’offres.

J’ai choisis de me spécialiser dans le graphisme web, tourné vers l’expérience utilisateur.

Pourquoi avoir choisi le Canada et Montréal ?

Aurélie :

Pour mon premier stage en 2012, j’avais déjà choisi Montréal. Pourquoi ? Je voulais tenter l’aventure à l’étranger mais je n’était pas forcément à l’aise en Anglais. C’est à ce moment là que je me suis dis que Montréal était la ville adéquate.

Étant donné que les deux langues officielles sont l’Anglais et le Français, je pouvais aussi m’améliorer. En 2012 j’ai appris une nouvelle façon de travailler et de penser avec cette expérience.

C’est aussi ce qui m’a poussé à me lancer dans l’entrepreneuriat.

C’est pourquoi j’ai décidé de retenter l’aventure pour mon stage de fin d’année. Aujourd’hui, j’ai pour objectif de m’installer à Montréal.

Julie :

Lors de ma licence professionnelle, j’avais déjà eu l’occasion d’effectuer mon stage de fin d’année à Montréal. A cette époque, j’ai eu envie de tenter cette expérience car j’adore voyager et c’était un très bon moyen de passer plusieurs mois à l’étranger. J’ai eu des retours d’élèves de ma promotion qui avait déjà effectué un stage au Canada et qui avait aimé.

J’ai donc tenté ma chance et j’ai décroché un stage dans une agence web sur Montréal. Cette expérience s’est très bien déroulée et j’en garde de très bons souvenirs, aussi bien professionnellement que personnellement.

De plus, c’était pour moi l’occasion de découvrir une manière de travailler différente de celle en France et de découvrir la culture canadienne.

C’est pourquoi j’ai eu envie de repartir à Montréal pour mon stage de 5ème année et si l’opportunité se présente, m’y installer.

Quelles démarches particulières avez-vous effectué ?

Aurélie :

Dans un premier temps pour trouver l’entreprise, je suis partie sur le site espresso-jobs qui recense un certain nombre d’entreprises dans le domaine du web, jeu vidéo, marketing etc. J’ai aussi complété cette liste en tapant tout simplement « agence web Montréal » sur Google et après l’analyse de chaque agence, j’envoyais une candidature spontanée. Au total, j’ai dû en  envoyé une quarantaine.

Par la suite, il a fallu se renseigner sur les différents permis à obtenir pour travailler au Canada. Et envoyer le tout à l’ambassade du Canada dans les temps.

Julie :

Étant déjà partie en 2012, je savais à quoi m’attendre concernant les permis pour travailler au Canada et c’est pourquoi je m’y suis prise tôt cette année. Pour ma recherche d’entreprise, j’ai commencé mes démarches dès septembre. J’ai pris le soin de rédiger à l’avance ma lettre et mon CV, qui sont différents de ceux demandés en France.

J’ai recherché une liste d’agences sur Montréal à qui j’ai envoyé des candidatures.

Les démarches demandent du temps et de l’énergie. Je suis passée par EIC (l’expérience internationale au Canada), proposée par l’Ambassade du Canada. Il s’agit d’accords entre la France et le Canada, qui permet chaque année à des jeunes français et canadiens de travailler ou d’effectuer un stage au Canada ou en France.

Depuis fin 2013, les démarches ne se font plus sur papiers mais en ligne. Il a donc fallu rassembler de nombreux documents et s’inscrire via la plate-forme de l’Ambassade pour y déposer une demande.

Quels postes occupez-vous actuellement et dans quelle entreprise ? (fonction, missions, ambiance…)

Aurélie :

Je fais en stage en tant que chargée de projets au sein de WeMakeCustom. J’ai eu la chance de les rencontrer en 2012 à Montréal. L’agence était encore toute jeune, et l’ambiance ainsi que les objectifs de l’entreprise me plaisait déjà. Je les ai donc contacté pour mon stage de fin d’étude.

Sinon en terme de missions, je vais à la rencontre des clients avec le Président de l’agence pour des nouveaux projets ou des formations. J’interviens avec lui pour les demandes de partenariats et d’investissements sur nos projets internes.

À la suite de ces rencontres, je briefe Julie sur les différents retours que l’on a eu et rédige avec elle les demandes de fonds, je pense particulièrement à celle pour le Fonds des Médias du Canada. En parallèle, je fais le suivi avec les équipes techniques et créative sur les différents projets.

J’interviens aussi sur la conception et dans la stratégie de communication de l’agence en participant à des évènements web et écrivant avec ma coéquipière, Julie, des articles sur les réseaux sociaux de WMC.

J’ai donc la chance d’être dans une agence où je peux avoir un large champs de visibilité et d’actions. Sinon en terme d’ambiance, je pense que personne ne me contredira en disant que “c’est le fun”, entre fous rires et bières du vendredi, il y a pire comme situation.

Julie :

J’effectue mon stage à WeMakeCustom avec Aurélie. Je suis assistante DA, chargée de l’expérience utilisateur, mais j’interviens aussi sur des missions de gestion et marketing : demande de levée de fonds, analyse concurrentielle, audit, stratégie de communication…

Mon stage est vraiment complet en terme de projets. J’ai l’occasion de participer à des évènements liés au web.

L’ambiance de l’agence est vraiment sympa, le fait d’être une petite équipe nous permet de discuter avec tout le monde et il y a moins de sentiment de hiérarchie comme en France, ce qui facilite beaucoup les rapports entre les membres de l’agence.

Montréal est une ville sympa ?

Aurélie :

Oui il y a toujours quelques chose à faire, voir ou visiter, mais venez nous rejoindre et vous verrez par vous même.

Julie :

Montréal est une ville très accueillante et la vie y est agréable. On ne s’y ennuie pas, il a énormément de choses à faire surtout lorsqu’on connaît bien la ville.

Au programme : poutines, cabanes à sucre, match de hockey (pour la période hivernale). Mais l’été est tout aussi fun avec ses nombreux festivals, ses week-end en chalet autour d’un lac et tous les road trip en campagne !

D’autres étudiants de l’IIM sont à Montréal. En profitez-vous pour vous rencontrer ?

Aurélie :

J’en vois beaucoup, dont une en particulier qui est dans une autre agence web sur Montréal. Je l’invite même à certains évènements de l’agence.

Julie :

De temps en temps, nous avons l’occasion de se retrouver pour aller boire un verre ou lors d’évènements sur Montréal.

Des conseils pour les étudiants de l’IIM qui cherchent à partir au Canada ?

Aurélie :

De la volonté et une bonne préparation. Comme je le dis souvent pour partir au Canada c’est une question de stratégie et de plan B.

Pourquoi ?

Pour partir travailler ou même effectuer un stage (rémunéré ou non) au Canada, il vous faut un permis de travail.

Chaque permis de travail à un quota, et des spécificités. Par exemple : pour le Permis Vacances Travail (PVT), il n’est pas obligatoire de trouver un employeur avant de soumettre sa candidature.

A contrario, le Permis Jeune Professionnel (JP) demande de trouver un employeur au préalable et d’être payé au moins le SMIC Canadien. Enfin, pour vous donner un ordre d’idée le PVT est le permis le plus demandé : seulement 6 750 places pour plus de 13 000 candidatures cette année.

Vous l’aurez compris c’est une expérience qui se prépare.

Julie :

De la motivation et une réelle envie de partir. Comme de plus en plus de personnes souhaitent partir au Canada pour une expérience professionnelle, il devient de plus en plus difficile d’obtenir une place, qui sont limitées par l’Ambassade du Canada. Il faut avoir eu le temps d’y réfléchir et de bien se préparer.

Il faut prendre le temps de se renseigner, notamment sur de sites comme PVTistes.net, prendre le temps de rédiger ses documents et de se constituer son dossier, de se créer une liste d’entreprises à contacter, de se renseigner sur les assurances, les papiers à demander sur place… C’est un travail de longue haleine mais ça en vaut vraiment le coup. Il existe de nombreux groupes sur Facebook qui donne des conseils, vous pourrez même vous créer un petit réseau de personnes.

Enfin, n’hésitez pas à aller faire un tour sur notre blog, My PVTistes Adventure, qui retrace l’attente du PVT avec humour, dans les durs moments d’attente !

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Informations mises à jour le 11 Mai 2021